Dans les années 2000, une obligation de diagnostic énergétique a été mise en place pour les ventes immobilières et les locations. Dès 2011, une obligation d’affichage des données issues du DPE dans les annonces a également été instaurée. Une réforme votée en juillet 2021 a, par ailleurs, permis de fiabiliser les résultats de ce diagnostic. Pour ce faire, le législateur a imposé le recours à une méthode unique, baptisée 3CL-DPE. Dans le même temps, il a interdit la méthode de calcul sur factures. De plus, la réforme du DPE oblige à prendre en compte l’ensemble des installations et usages présents dans les logements analysés : chauffage, refroidissement, production d’eau chaude, mais également éclairage et auxiliaires.
Grâce à cette étude complète, le diagnostiqueur peut suggérer des conseils sur mesure pour faire baisser le volume de kWh consommé à l’année. Si le logement est une passoire thermique, il peut même fournir des recommandations de travaux dans le rapport de DPE. Concernant les annonces immobilières, elles doivent désormais intégrer systématiquement l’étiquette « Climat » et l’étiquette « Énergie », avec mention du niveau de consommation énergétique, du taux de pollution et classe de performance énergétique, calculée suivant le principe de double seuil.
Initialement valable sur 10 ans après sa réalisation, le DPE conserve cette durée de validité uniquement s’il a été effectué après le 30/06/2021 (et si le bien n’a pas subi de transformations depuis le diagnostic).